quelques études ...

 De nos jours, nous assistons à un regain d'intérêt de la population pour la médecine des plantes. En effet, elle promet des soins naturels, donc supposés sains, et représente une solution intéressante face à la société chimique. C'est pourquoi, nous pouvons observer une popularité croissante, avec un pourcentage d'adeptes augmentant très rapidement.

L'OMS, l'organisme mondial de la santé, a fait quelques études afin d'établir l'efficacité et la popularité de la phytothérapie.

En France, le taux d'adeptes de la phytothérapie représenterait la moitié de la population.

Toutefois, la vision de son efficacité est très faible. Certes la médecine par les plantes est aux yeux de la population une médecine saine, plus inoffensive que les traitements chimiques, mais elle doit encore faire ses preuves du point de vue efficacité.

Ce graphique indique le pourcentage de personnes ayant déjà eu recours à la phytothérapie dans chacun des pays suivant : Belgique, USA, Australie, France et Canada. Aussi, nous pouvons constater que malgré un pourcentage plutôt faible (la moitié de la population), la France se situe parmi les pays pratiquant le plus la phytothérapie : devant les USA par exemple. Au Canada, une politique visant à développer la médecine traditionnelle est pratiquée, d'où le fort taux d'adeptes.

Au Royaume Uni, comme dans bien d'autres pays, l'enseignement de la médecine douce est une pratique de plus en plus fréquente et cela permet d'accroître la part de la phytothérapie dans la médecine du pays.

Par ailleurs, aux USA, la vente de plantes médicinales croient véritablement. Une étude a montré qu'entre 1997 et 1998, la vente totale des compléments à base de plantes est passé de 292 million de dollars, à 587 millions de dollars. Soit, une augmentation de :

Aussi, dans certains pays développés, le financement de la médecine traditionnelle et de la recherche augmente de plus en plus. Il a ainsi été possible d'établir ce graphique :

Ainsi, des études sur les plantes les plus courantes permettent de légaliser la vente de ces végétaux en tant que produits médicinaux. Voici les pays adeptes :

  En Afrique, ainsi qu'en Chine, la médecine tradionnelle est extrêmement employée pour les soins primaires, et les pharmaciens, médecins et infirmiers ont reçu une formation particulière.

Enfin, là où la médecine chimique s'est montrée inefficace, la phytothérapie elle, est favorisée. En effet, aucun traitement n'a été trouvé par les chercheurs pour lutter contre les cancers, les hépatites B et C, ou encore le SIDA. Seuls quelques médicaments visant à prolonger l'espérance de vie des malades, ou à améliorer leur état, ont été réalisés. Toutefois, les contre indications de ces traitements sont énormes, et les effets secondaires sont graves. Certains malades ont donc trouvé une solution alternative : la médecine douce : certes, pas plus efficace que celle chimique, mais beaucoup plus inoffensive à long terme sur l'organisme. Aux USA, 78% des malades atteints du VIH/SIDA ont recours à la phytothérapie en tant que médecine complémentaire et parallèle (MCP), pour se soigner.