Un peu d'histoire . . .    

    Depuis la nuit des temps, les peuples ont toujours compté sur les propriétés curatives des plantes pour se soigner. C'est en Chine et en Inde que les premières tribus utilisèrent, certes instinctivement, les vertus médicales de la nature. Plus tard, ce savoir se colporta à travers les cultures occidentales.     C’est en Egypte que les plus importantes planches de végétaux furent dessinées en 1500 avant J.C.  La civilisation pharaonique nous a ainsi laissé le « Papyrus Ebers » qui comporte 700 préparations phytothérapiques à base de plantes telles que la menthe, le cumin, le fenouil, etc. …   

Le Papyrus Ebers (1500 av. J-C)

 

    Au premier siècle de notre ère, les grecs ont perpétué cette longue tradition d’herboristerie en déterminant l’usage de centaines de plantes. Dioscoride a rédigé en 40-90 après J.C un traité qui sera un ouvrage de référence dans le monde arabe et romain. La version latine, la plus connue –De materia medica-, restera prépondérante dans la médecine européenne jusqu’au XVIIème siècle. Des médecins tels qu’Aristote, Hippocrate, Pline l’ancien, etc. … approfondirent les recherches sur l’utilisation des plantes. Ethymologiquement le terme phytotherapie vient des mots Grecs "phuton" signifiant plantes et "therapeia" traitement.

De Materia Medica, Dioscoride, 60 ap. J-C

 

    En Europe, alors que les seules connaissances en la matière étaient constituées des herbiers des moines, à l’époque des croisades, elles s’enrichissent grâce aux voyages des Croisés en orient.  

    Au XIIIème siècle, le métier d’herboriste est officiellement réglementé. En 1478, l’herbier de Dioscoride est imprimé. Par la suite, la découverte de l’Amérique et des Indes permit d’enrichir les répertoires botaniques européens.

    C’est au XVIIIème siècle, grâce au botaniste suédois Linné, que les plantes sont classées et décrites. Quelques décennies plus tard, les premières tentatives d’extraction du principe actif des plantes sont effectuées.

    A partir de la seconde guerre mondiale, la médecine chimique connait un essor phénoménal grâce à la mise au point d’antibiotiques. De plus, la suppression du diplôme d’herboriste en 1941 par le gouvernement de Vichy a fait chuter le nombre de pratiquants de 4800 à une petite dizaine en France. Toutefois, en Allemagne ou en Italie cette pratique reste courante, tout comme en Asie, où sa popularité reste élevée.

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